// Août 2017 //
Initialement prévu pour 4 jours, notre séjour londonien a été prolongé de manière impromptue. Ouh, suspense.
C’est un peu court pour découvrir toute la ville, mais nous avons pas mal rayonné. Le résumé par quartier.
Southwark, Waterloo (Bankside)
Le Jubilee Walkway est une petite promenade sympa aménagée le long de la Tamise. La nuit, il y a tout plein de guirlandes lumineuses dans les arbres, effet waouh.
A proximité immédiate, la Tate Modern, dans une ancienne centrale électrique : bâtiment aussi beau de l’extérieur que de l’intérieur. Non, encore plus beau à l’intérieur. Nous y avons passé un aprèm entier, mais il y a moyen d’y passer bien plus encore. Entrée gratuite pour la collection permanente.
Près de là, le Borough market : en plein air, des dizaines de stands de street-food. Rhaaaa. Nous avons testé les burgers de Whiskey Ginger : à tomber.
Histoire de manger avec une relative dignité, nous avons fui les allées ultra-encombrées et enfumées, et nous nous sommes réfugiés près de la Southwark Cathedral, juste au-dessus du marché. Impossible toutefois de manger proprement, comme prévu.
Notre Air Bnb était situé sur Belvedere road, dans White House : une immense résidence avec piscine intérieure, sauna, hammam et salle de sport ! Notre chambre, avec salle de bains/toilettes privatives, faisait partie d’un appart où vivent deux jeunes filles en colocation. Nous ne les avons pas croisées du séjour mais notre hébergeur, Rupert, a été super réactif et dispo : au top ! Cherry on the pie : de notre chambre et du roof top, vue imparable sur le London Eye, à 100m à peine. Too bad, l’annonce n’est plus active.
(Maintenant que tu me le dis, c’est vrai que la consigne était de se présenter comme des amis des locataires en cas de question du concierge…)
Tout près de notre appart, le Banksy Tunnel. Quand nous y sommes passés, il s’apprêtait à accueillir l’arrivée d’une course : ambiance psychédélique.
Le Hungerford Bridge : sous la première pile du pont, un cimetière de skates (et parfois des Vans qui vont avec).
Instant émotion.
Westminster
Les incontournables de Londres : Westminster Abbey, Buckingham Palace (nous avons loupé la relève de la garde, un jour sur deux seulement), Big Ben, Parliament…
Et Hyde Park, avec les écureuils !!! Overdose de cuteness ! Je veux tellement un écureuil anglais, flegmatique et tout et tout.
Shoreditch
En se baladant au hasard (YOLO), jolie découverte : la galerie Autograph ABP. En cours, l’expo Hail the dark Lioness de Somnyama Ngoyama). Le lieu est vraiment cool, sobre, et l’expo top.
Petite pause au pub Merchants Tavern. Super cosy et agréable, la table colle à peine. (suffisamment rare dans un pub pour être signalé). Ah, on me signale dans l’oreillette que l’endroit est aussi un resto plutôt haut de gamme, et que l’addition s’en ressent. Bon bon bon. L’après-midi en tout cas, les prix sont très corrects.
Camden
Alors, Camden.
Je rêvais de ma folle virée shopping depuis des semaines, mais j’ai un peu déchanté. Déjà, parce qu’une partie du marché a brûlé quelques jours avant notre séjour. Et aussi parce que Camden High street, c’est devenu une espèce de marché estival ambiance Argelès-sur-mer, avec des échoppes qui vendent des t-shirts, des mugs et des porte-clés made in China, avec l’Union Jack imprimé de traviole.
Du coup, changement de plans. Adios le shopping, place à la raison : à Camden, on boit des coups.
Nous avons testé trois pubs : le Lockside Camden, The World’s end et un autre dont le nom m’échappe, mais sans grand intérêt. Focus sur les deux winners.
Le Lockside Camden : Jo a réussi à nous dégoter une table in extremis en terrasse (ouais, le dimanche soir aussi, ça picole sec à Camden). Terrasse ambiancée par un groupe de trois anglaises déchaînées, au taquet sur les chorés. Hystérie maximale quand Jean-Michel DJ a lancé Wannabe des Spice Girls. L’un des barmen a quand même dû intervenir quand les premières notes de Despacito ont retenti. Un établissement respectable, donc.
Le bon tuyau de Jo : la Pale Ale Camden
The World’s end : la playlist (rock, rock, rock) est à la hauteur de la déco et de l’équipe. Le pub est hyper grand, avec trois salles dont une à l’étage accessible via un escalier en colimaçon ultra-serré (stairway to heaven) (on a espéré en vain voir une gamelle).
Best pub ever, et bière maison n°1 sur le podium de Jo. En revanche, et de manière générale, le vin blanc est plutôt mauvais partout.
Ouais, je sais, aller à Londres et ne pas aimer la bière, c’est un peu comme aller à Disneyland quand tu peux pas blairer Mickey.
Nous avons fini par un resto indien, le Camden Tandoori. Déco kitchouille mais repas excellent, et proprio adorable. Un petit papy trop sympa avec qui on a tchatché vingt bonnes minutes avant de repartir (je fais super bien l’accent indien en anglais, je te montrerai). Coeur avec les mains.
Covent Garden, Soho, Picadilly
Nous avons parcouru ces quartiers sans trop nous y attarder. Picadilly de jour : zéro intérêt. Davantage le soir.
Oxford street : l’artère sur laquelle sont réunis tous les magasins type Topshop and co. Mention spéciale pour le Primark : l’enfer sur terre.
Chelsea, Pimlico
Super découverte : la Saatchi Gallery. Entrée gratuite. L’expo du moment : Me, my selfie and I. Top top top.
Déjeuner au Rising sun. Addition light le midi (entrée/plat/dessert/boisson = 15£).
Aventure culinaire de l’extrême : la Cumberland sausage. Oh my god. C’est inhumain de traiter une saucisse de la sorte. Bouillie. Franchement, les gars. Le pub était assez vide, juste deux types au bar (et un autre en terrasse, bravant stoïquement les intempéries pour lire son journal : démonstration du fameux flegme britannique).
La playlist qui tournait était consacrée aux musiques de films, du coup ça s’est terminé en blind test France-Angleterre avec la serveuse.
England won : elle m’a atomisée avec La Reine des neiges. Zbrrrrah.
Kensington
Waow, là, on est dans le quartier de la haute. Et ça se voit. C’est beau, très beau, que des demeures victoriennes (tu vois la maison des Banks dans Mary Poppins ?), les rues sont nickel, les voitures garées là sont maxi-belles. Y’a pas trop de Twingo dans le coin, par exemple.
Nous avons visité le Museum d’histoire naturelle : le bâtiment est magnifique de l’extérieur, mais l’intérieur est bof bof. Ah, quand même : il y a plein de squelettes de dinosaures, et même un T-rex animé super réaliste. Attraction maximale sur toutes les classes d’âges… enfin, quand tu arrives à le voir à travers la forêt d’iPads qui prennent des selfies.
Entrée gratuite pour la collection permanente (mais carotte OGM sur la consigne de bagages – il se trouve qu’on avait nos justement les nôtres, puisqu’on devait repartir pour l’aéroport en suivant : 10£ ! Shocking !)
La City
Vendredi, 14h : tous au pub ! T’en veux du costard, pinte à la main ? Il y en a partout ! Costume fitted, chemise sobre, pas de cravate (friday wear oblige), la classe british. Vraiment.
On s’est baladés autour de la St Paul’s Cathedral, vers le Tower Bridge et la Tour de Londres. Tarif de l’entrée assez exorbitant, donc nous sommes restés à l’extérieur. Globalement, toutes les entrées dans les monuments sont assez chères à Londres.
La… galère
Samedi aprèm, jour du retour en France. Arrivée à Gatwick. Vol annoncé avec du retard, puis… vol plus annoncé du tout. « Go to airline information », en général, c’est pas très bon signe.
Bingo : vol annulé, à nous de nous débrouiller pour nous booker sur un autre vol (pas de vol dispo avant le lundi matin) et pour trouver un hôtel ! Après avoir vainement espéré un petit coup de main (une info, des explications, QUELQUE CHOSE, quoi, bravo EasyJet), nous avons réservé à l’Ibis Blackfriars. Bien placé et nickel (il faut dire que réserver un hôtel à 20h pour le soir même, bon, on n’avait pas non plus des masses de choix, et notre Air BnB était déjà reloué). Good point : le petit déj qui déchiiiire.
Portobello, Notting Hill, Paddington
Finalement, le décalage du vol retour a eu du bon : nous avons profité de notre extra-day pour flâner dans Portobello et Notting Hill. Coup de coeur pour tous les deux !
Gros débat pour choisir quelle couleur de maison on préférait. Impossible de se mettre d’accord, du coup nous avons pris la seule décision qui semblait raisonnable : on en achètera deux, voilà tout. Le quartier est assez huppé, et les boutiques sont à l’avenant.
Sur Portobello road en revanche, c’est plutôt ambiance brocante et chine (chinage ? Chinement ? Chinisme.). D’ailleurs, certaines échoppes l’affichent haut et fort : « We don’t sell tourist crap ». Hell no.
Nous sommes aussi passés devant la librairie de Coup de foudre à Notting Hill à la vitrine assaillie de touristes, mais aucun de nous n’ayant vu le film, on a zappé vite fait.
Direction Geales pour le meilleur fish and chips de Londres. Alors… bon, ben que dire à part que c’est un peu du poisson au gras (mais en même temps, j’avais fait mon caprice pour en manger un, c’est chose faite).
Thumbs up pour la tapisserie des toilettes (si tu cherches sur les internets, tu trouveras plein de selfies en mode duckface dans leurs toilettes).
Nous avons terminé l’après-midi au Design museum : l’intérieur du bâtiment est magnifique, Jo a passé des heuuures à prendre des photos. Nous avons simplement vu l’expo permanente, qui retrace l’histoire du design : super documentée, ludique, toussa toussa. Pas trop ma came. Beaucoup plus celle de Jo, qui a adoré.
Retour vers Camden en bateau sur les canaux de la Little Venice. Lovely. On préfère te prévenir, sur les berges, ça fume sévère, c’est le rendez-vous nature-peinture du dimanche !
Le cadeau Bonux
Le voucher du train Londres – Gatwick. L’astuce consiste à ne pas scanner le code barre figurant dessus et à aller voir directement un gardien de tourniquet, qui ouvre sans même jeter un coup d’oeil au billet. Et hop, il nous a ainsi servi quatre fois au lieu d’une.
Ouh, c’est mal, c’est très mal. Ne suis pas ce conseil ou tu iras en enfer.
Les bons plans mainstream pour manger sur le pouce
Les chaînes Prêt à Manger, Tesco, Marks and Spencer où tu trouveras des salades, sandwiches, fruits et légumes prédécoupés. Perso, je me lève pour le houmous de Marks and Spencer. Le houmous, c’est une de mes passions, dans la vie.
Pour des burgers super bons : la chaîne Byron.
Le bon point
Attribué aux transports londoniens. Tout est super clair et bien indiqué, tous les quartiers sont desservis soit en métro, soit en bus. Très simple aussi d’acheter et recharger son Oyster Card, et de se faire rembourser le solde à la fin du séjour.
Petit bémol sur le prix du métro, qui revient très vite bien plus cher que le bus. En plus, en bus, tu vois le paysage (d’autant mieux si tu fais comme tous les touristes – ouais, nous aussi – et que tu te précipites au premier rang à l’étage, comme si tu étais dans Space Mountain).
Le conseil météo
Dis donc, il pleut pas mal au Royaume-Uni.
Non, tu n’y bronzeras pas.
Oui, tes cheveux vivront une vie autonome. Ambiance Diana Ross.
Le questionnement philosophique
Question look, je suis restée perplexe. Je m’attendais à croiser des Sid Vicious et des Amy Winehouse à chaque coin de rue. Il n’en fut rien, on a surtout croisé des filles avec LE pantalon Zara à rayures de cet été.
Punk is dead ???
La minute Pamela
Si tu voyages avec ton bagage cabine uniquement, tu ne pourras pas profiter pleinement des promos de Boots (hybride à mi-chemin entre Sephora et les parapharmacies Lafayette), qui fonctionnent surtout sur les grandes contenances.
J’en pleure encore.
[…] on profite d’une très belle vue sur Pest et notamment sur le Parlement, qui ressemble un peu à Westminster. En revanche, il y a beaucoup, beaucoup de monde, donc on voit la vue à travers une forêt […]
[…] Visite enfin de son voisin immédiat l’ADAM – Musée du Design (comme à Londres, je n’y ai pas coupé). […]
[…] et le chic à l’italienne alors ? Dans la série « les ravages de la mondialisation » (voir le pantalon Zara à Londres), cet été, nous avons joué au jeu du t-shirt Levis. Objectif : être le premier à le repérer […]