// Juillet 2025 //
Jamais deux sans trois : la destination de cet été sera de nouveau l’Espagne. Cette fois, nous partons en roadtrip de la Cantabrie aux Asturies, suivant en grande partie le chemin de St Jacques de Compostelle. Une semaine fort remplie se profile : vamos !
Après une étape en famille à Oursbelille (le meilleur des camps de base), nous filons vers la première étape : direction Santander.
Santander
Les bagages tout juste déposés à l’hôtel (hyper mignon, il ressemble à la chambre d’hôtes de Brocéliande, avec un petit déj aussi mioum), nous filons en ville : nous nous garons juste derrière le stade, le front de mer est à moins de 10 minutes à pied.
Un petit plouf pour Jo, puis nous remontons jusqu’à la péninsule Santa Magdalena. Le parc marin est assez triste, les phoques et lions de mer siestent au bord de l’eau, les pingouins se planquent. Les bassins ont l’air propres, mais ils ne sont pas immenses, ça fait mal au cœur.
Nous poursuivons sur la promenade maritime, bordée de maisons hyper cossues. On croise même un petit garçon en bermuda beige et blazer marine, m’enfin, quel enfant s’habille comme ça ?
Au bout de la promenade se trouve la cathédrale : elle est vraiment étonnante car très, très basse de plafond. Nous découvrons aussi un abri anti-bombardement de la Seconde Guerre Mondiale, conservé et visitable (mauvais timing pour nous, il est fermé).
Le centre ville est animé dès 18h, c’est le cœur de la période des fêtes votives espagnoles. Ici, la feria de Santiago bat son plein : outre les chants traditionnels, le foulard bleu autour des cous de tous âges, de nombreuses corridas sont programmées pendant ces deux semaines. Tu t’en doutes, on n’y assistera pas.
Nous ouvrons le séjour avec une carafe de sangria et des pintxos, avant de repartir vers la voiture. Sur ce trajet :
- un truc trop bien : des escalators sont installés dans les rues qui grimpent sec !
- un truc affreux : la remontée du tunnel de Tetuan. 700m de bonheur 100% diesel, tu peux sentir tes poumons s’encrasser au fur et à mesure.
Le lendemain, nous reprenons la route et dépassons l’énoooorme usine Solvay à la sortie de la ville. Au programme de la journée : la visite de trois jolies villes bien dotées en vieilles pierres.





Santillana del Mar
Timing parfait : nous arrivons tout pile poil pour pouvoir visiter la belle église, quelques minutes avant qu’elle ne soit fermée au public pour un mariage. Au passage, clap clap aux invitées, très sapées et montées sur talons aiguilles, croisées dans les petites rues pavées, elles ont des chevilles en titane ou bien ? L’église est mignonne, mais pas autant que le cloître dans lequel nous pouvons prendre davantage de temps.
Santillana del Mar est affectueusement surnommée la ville des trois mensonges : ce n’est pas une ville sainte (« sant »), ce n’est pas une ville plate (« llana »), et ce n’est pas non plus une ville sur la mer (« del mar ») !
La petite ville médiévale se visite assez rapidement, elle est vraiment charmante. Et parcourue par des touristes aux tenues clairement pensées pour les réseaux sociaux : parents et enfants assortis dans un petit camaïeu de beige / blanc / nude (hiark hiark hiark, à la première glace au chocolat, finis les posts Insta).




Comillas
À quelques kilomètres de là, Comillas. La dernière place de parking est dispo juste pour nous : incroyable, ce sera une constante pendant tout le séjour.
Après un pique-nique dans le parc, nous montons jusqu’au palais Sobrellano. Il fut construit pour le marquis de Comillas, magnat des affaires du 19ème siècle. Le gars possédait la Compagnie Transatlantique, avait créé la Banque Espagnole Coloniale, la Compagnie Générale des Tabacs des Philippines, la Société de Crédit Mercantile et était actionnaire majoritaire de la Compagnie de Chemins de Fer du Nord.
Chez les Comillas, on n’a pas la réussite modeste, d’où ce splendide palais néo-gothique, trônant sur une colline.
Nous n’avons pas visité l’intérieur, a priori assez dingue. Pour te donner une idée, on y trouve notamment une salle du trône décorée à la feuille d’or. La chapelle voisine abrite la sépulture du marquis et de sa famille.

Juste à côté de la chapelle se trouve El Capricho, une villa de vacances étonnante conçue par Gaudi lui-même. Son nom fait référence au genre musical du caprice, qui recourt à des formes libres et non académiques.
Sur la colline d’en face se dresse l’université pontificale, dont la construction fut largement financée par… le marquis de Comillas, qui a donc probablement eu son mot à dire dans le choix de l’emplacement. À l’origine séminaire pour la formation des prêtres venant de toute l’Espagne, de l’Amérique latine et des Philippines, son activité a ensuite été élargie et transférée à Madrid. Extrêmement réputée, de nombreux hommes d’affaires et hommes politiques espagnols y ont étudié.
Une partie des bâtiments abrite aujourd’hui la Fondacion de Comillas, tandis qu’une autre partie semble assez délabrée (on peut dire ça quand des arbres poussent sur le toit ? Mais pas genre « rooftop hipster » hein, genre « la nature reprend ses droits »).


Llanes
Pour conclure la journée : visite de Llanes. Fiesta ici aussi, on célèbre Santa Maria Magdalena !
De cette jolie petite ville, ancien port de pêche et port baleinier d’envergure, et pourvue d’une muraille du 13ème siècle, on retiendra surtout :
- que Jo est désormais interdit de glace-en-cornet, après avoir pris la poudre d’escampette pour aller se choisir des gâteaux pendant que je commandais les glaces. En a résulté une attente d’au moins 10 minutes, son cornet au café dégoulinant dans ma main gauche, et de facto, mon petit pot à la mangue inentamable dans ma main droite, supplice.
- Que les défilés de la fanfare locale rassemblent des petits matelots de toutes les générations, costume nickel et tambourin en main, dont l’arrivée sur le parvis de l’église a été saluée par des coups de canons.


Suite à une mécompréhension des itinéraires prévus (ahem), en repartant le Llanes, nous faisons un (sacré) détour par le mirador del Fitu. Construit par un ingénieur local dans les années 1920, il offre un point de vue à 360°, notamment sur les Picos de Europa. Tiens tiens, ça tombe bien (ouh, teasing).

Dans les villages que nous traversons, nous remarquons de nombreux greniers sur pilotis : ce sont des horreos, des granges sur pilotis dédiés au stockage des céréales, des fruits ou au séchage de la charcuterie, typiques du nord-ouest de l’Espagne.
Picos de Europa
Nous arrivons enfin à Arenas de Cabrales, petite ville aux nombreux hébergements pour randonneurs car point de départ pour une partie des Picos, justement.
Le lendemain matin, réveil à 6h, préparation express incluant le petit déj en mode Cacolac / petit pain dans la chambre car, bien qu’étant principalement destiné aux randonneurs qui ne sont généralement pas des marmottes, notre pension ne délivre les petits déj qu’à partir de 8h, sans moyen de moyenner.

À 8h, nous embarquons dans la navette qui va nous conduire au départ de la Ruta de Cares. En saison, l’accès du parc est restreint pour les véhicules privés – voire interdit dans certaines zones – et les navettes Alsa font des rotations toute la journée. Nous avions bien fait de réserver, le minibus est plein sur notre créneau (incluant un couple en furie parce qu’ils n’avaient pas bien compris à quel endroit était situé l’arrêt de bus, ils ont fulminé pendant tout le trajet).
La Ruta de Cares est un chemin taillé dans les gorges du Cares. Du départ de Poncebos au village de Caín, la rando compte 12 kilomètres sur un chemin relativement plat à quelques dizaines de centimètres du précipice. À noter, quand même 3,5 kilomètres de bonne montée au départ, ça fait les mollets.


Juste avant Caín, deux ponts permettent de traverser les gorges. C’est très beau et très impressionnant. Évidemment, avec le vertige, il y a moyen d’être un peu tendax sur certaines portions, mais heureusement que des compagnes de route viennent égayer le trajet : les chèvres du coin sont très sociables et apprécient particulièrement de se faire grattouiller, mais aussi de lécher les mains bien salées de sueur des touristes, miam, très bien assaisonné, ce randonneur !







À l’arrivée à Caín, le Cares est accessible pour se tremper les pieds, et quelques tables permettent un casse-croûte bien mérité. Sous l’oeil attentif de plusieurs chats aux côtelettes saillantes, qui te regardent partir avec des yeux tristes. J’ai lutté pour ne pas ramener Chupito dans mon sac à dos.
Et ensuite : bah tu repars dans l’autre sens, 12 kilomètres de retour !
Le lendemain, pas le temps de niaiser : re-réveil à 6h, re-Cacolac, re-navette, direction cette fois-ci les Lacs de Covandonga.
« Une petite rando de 5 kilomètres et c’est plat », m’avait-on dit.
On m’avait un peu menti, il semblerait.
À l’arrivée là-haut, l’accès au premier lac (Lago Encina) se fait assez rapidement, une petite demi-heure de grimpounette sur des sentiers. Le lac est très beau, le temps est un peu voilé mais ça va.
Ah, tiens, une petite bruine qui tombe.
Ah, tiens, on ne voit plus très bien les canards sur le lac.
Ah, tiens… on ne voit plus le lac.

S’en est suivie une rando pas du tout plate : on crapahute dans les rochers glissants, un coup en montant, un coup en descendant, en se fiant à notre altimètre interne puisqu’on n’y voit littéralement que pouic. On serpente entre les gros cailloux, les bouses de vaches et leurs propriétaires placides (enfin, on a quand même un peu accéléré quand on a croisé deux taureaux successifs, rapport à mon k-way orange fluo, des fois qu’ils me prennent pour une muleta).
Le brouillard est tellement dense qu’on ne verra jamais Lago Bricial, le deuxième lac (justement celui pour lequel on se tape la grande boucle – excellent calcul) et qu’on devinera à peine le dernier, Lago Enal, avant de revenir au départ des navettes.




Optimistes, on avait prévu très large pour l’horaire du retour, misant sur un siestou au soleil au bord d’un lac.
Ha ha ha.
Rando terminée à 11h45, pluie et brouillard persistants, notre bus de 14h50 semble fort lointain. Renseignements pris, le prochain ne part qu’à 12h50. Nous trouvons refuge, avec d’autres marcheurs tout aussi dégoulinants que nous, sous une cahute, avant d’aller tenter notre chance pour le départ de 12h50 : catastrophe, on ne peut normalement pas embarquer dans un autre bus que celui de la réservation ! Heureusement, de nombreuses places restant libres dans le suivant, nous pouvons redescendre avec le bus de 13h05.
Après une pause repas bien méritée à Arriondas, nous prenons la route jusqu’à Oviedo.
Oviedo
Après la pension de Arenas de Cabrales, l’hôtel nous fait l’effet d’un 5 étoiles !
Nous découvrons la ville le lendemain matin. Premier stop sur le parvis de la cathédrale, puis nous nous baladons au gré des ruelles et des placettes de Cimadevilla, le quartier historique, pour terminer par l’université.
Fondée au 17ème siècle, on y communiquait exclusivement en latin, à l’écrit comme à l’oral, et le personnel pédagogique contrôlait la rigueur des étudiants en effectuant des descentes dans les tavernes de la ville le soir, afin d’y débusquer les étudiants en train de festoyer et non de travailler dans leurs chambres. Pour les fêtards, hop, direction le cachot de l’université ! L’histoire ne dit pas si le dirlo et ses acolytes n’en profitaient pas pour s’envoyer un petit canon de jaja au passage.
La bibliothèque, à laquelle nous n’avons pu jeter un coup d’œil que depuis le seuil, est magnifique, on se croirait presque à Poudlard.













Nous quittons ensuite la ville et nous rendons en voiture au sommet du monte Naranco pour profiter de la vue sur la ville. Encore un pique-nique improvisé, ce coup-ci dans un club désaffecté.
Aaaah, traverser les orties et les ronces pour aller manger une salade, le c** dans des éclats de verre (et probablement de quelques seringues, en cherchant bien), qui n’en rêve pas ? Jo a le chic pour nous dénicher des endroits de grand standing dont on rigole encore des années après ! Bon, en vrai, la vue était dingue, ça valait le coup de choper le tétanos. On se serait presque crus à Staline, sur le toit de Prague.
Nous traçons ensuite la route pour notre programme de l’aprèm.


Cudillero
Ce joli village de pêcheur a tout de la carte postale. Plusieurs sentiers en font faire le tour pour profiter de différents points de vue. Nous choisissons ÉVIDEMMENT celui qui monte le plus, pour arriver au mirador qui surplombe le village.







En repartant, nous avons prévu un stop à Cabo Vidio pour découvrir enfin les grandes falaises qui bordent l’océan. Le point de vue est vraiment chouette ; encore une fois, c’est vertigineux, mais ça vaut le coup.

Nous arrivons le soir à l’avant-dernière étape du périple : Santa Maria del Mar, à proximité de Gijon. L’hôtel donne sur la mer, on entend le ressac, c’est : trop cool.
Le lendemain matin, nous profitons de la plage en contrebas de l’hôtel, quasi déserte, pour nous baigner. L’eau est fraîche, mais à ce stade du séjour, nous sommes désormais pourvus d’une bonne petite couche de gras interne, 100% patatas bravas : même pas peur.
La baignade terminée et la chambre rendue, en voiture Simone, direction…




Bilbao
Dernière étape du parcours ! Sur le trajet, nous déjeunons face à la mer à Naves, à peu près à mi-parcours.
À l’arrivée en ville, nous découvrons notre pension un peu excentrée mais au pied d’une station de métro, donc hyper pratique. Chambre toute petite mais nickel, seule l’insonorisation n’est vraiment pas ouf (ah, si seulement Jo et le voisin du dessus avaient réussi à synchroniser leurs ronflements).




Le lendemain sonne le dernier jour du voyage : nous allons visiter le Azuntar Centro. Ce bâtiment, ancien entrepôt de vin du 19ème siècle, a connu une réhabilitation lorsque cette activité s’est délocalisée.
Il est désormais un centre polyvalent consacré aux loisirs et à la culture, dont la transformation a été confiée à Philippe Starck. On y trouve aujourd’hui notamment une médiathèque, un espace d’exposition, un cinéma, un centre sportif et une piscine sur le toit, visible depuis le rez-de-chaussée. Étrange impression que de voir passer des petits pieds (et des morceaux plus dodus) flottant dans l’eau à 10 mètres au-dessus de sa tête.




Puis nous allons jusqu’au Guggenheim, que nous contournons. Il est ceint d’oeuvres de Jeff Koons, d’Anish Kapoor et de Louise Bourgeois.
Arrivés devant le pont Zubizuri, bloqueados : il est investi par une équipe de tournage, un groupe de musique et des figurants. Nous traversons la Ria au pont suivant pour arriver dans la vieille ville : nous déambulons dans les ruelles aux façades colorées, tentons une visite du marché… fermé ce jour-là : on célèbre Ignacio de Loyola, le saint patron de la ville, encore un jour férié !
Nous nous rabattons sur une jolie place entourée d’arcades abritant une foultitude de bar à tapas : le temps d’en trouver un qui propose deux / trois options végé et hop, nous clôturons de belle manière ce séjour : il est l’heure de dire adios à l’Espagne et de rentrer à Toulouse !







Où manger / boire un coup ?
À Arenas de Cabrales
- Le joli patio du Raitan pour boire un verre avec un chouette fond musical.
- La Zapica pour un dîner tapas / raciones. L’occasion de découvrir le célèbre queso de Cabrales : un bleu qui déchausse les dents.
- Casa Xurde : “la meilleure entrecot de ma vie” selon Jo, et de savoureux gnocchis au queso de Cabrales (un peu moins agressif dans cette version), relevé de quelques grains de lavande, incroyable association. Peu de tables, il vaut mieux réserver : loupé pour nous le premier soir, nous avons réservé pour le lendemain et nous avons bien fait.
À Arriondas
- Sidreria La Llera, l’un des rares resto ouverts le 28/07, en pleine fête votive : les trentenaires / quadragénaires en pleine gueule de bois (ne niez pas) y picoraient avec leurs parents, tout le monde s’abreuvant de cidre servi à l’asturienne, une gestuelle assez proche du service du thé à la menthe
À Oviedo
- Un petit cocktail sympa chez Mona Lisa
- La Tagliatella, excellent resto italien (oui, bon, on avait envie de changer des tapas) où furent servis d’exquis rigatoni à la scamorza fumée et aux champignons.
À Santa Maria del Mar
- Dîner complètement au pif au bar Bellamar, pour cause de proximité immédiate avec l’hôtel conjuguée à une grosse flemme de reprendre la voiture. Un abrazo au patron, perplexe as fuck quand je lui ai demandé s’il pouvait me proposer quelque chose sans viande ni poisson ! Clairement pas la spécialité de la maison, mais il a eu la gentillesse de pimper ma laitue / tomates par… du queso de Cabrales, aaaah, ça me manquait !
À Bilbao
- Le Bar basque pour sa très jolie déco Art Nouveau (plus que pour ses cocktails, un peu décevants)
- Le Margarito pour sa large carte avec plein d’options végé voire vegan
- Iturriza Taberna pour ses tapas délicieuses, à manger au comptoir
Globalement, il est quand même assez compliqué de manger végé en Espagne. Ou alors, il faut être très motivé à l’idée de se nourrir uniquement de tortilla et de patatas bravas : ça peut, mais c’est un peu redondant.



La playlist du voyage
- Summer wine (Nancy Sinatra & Lee Hazlewood)
- Guilty conscience (Kneecap), Ya anid ya yaba (Dudu Tassa & Jonny Greenwood) et La Marche des gendarmes (Edguy) (oui oui, la reprise du générique du Gendarme à St Tropez par un groupe de métal) sur la route
- Quizas (Osvaldo Farres) au petit déj à la Posada Rolisas
- I was made for loving you (Kiss) au Raitan
- Heart full of soul (The Yardbirds) et Stairway to heaven (Led Zeppelin) au chiringuito de Cabo Vidio
- Walk of life (Dire Straits) au Bar Basque


Et l’environnement, alors ?
Contrairement à d’autres pays comme l’Italie par exemple, on ne trouve quasiment aucun point d’eau en ville pour remplir sa gourde. Nous nous sommes donc trouvés face à un dilemme : aller systématiquement en terrasse pour se désaltérer (bof), ou acheter des bouteilles d’eau une fois les gourdes vides (bof pareil).
Le jeu de l’été
Cet été, nouveau jeu : le jeu du bob ! Objectif simple : repérer les porteurs de bobs, et les signaler par un “Bobby !” immédiat. Les règles d’homologation sont très strictes, les chapeaux de rando à bord larges sont exclus, seuls les vrais bobs sont comptabilisés.
On termine sur 12 Bobby à 4, la remontada de Jo à Bilbao n’aura pas suffi.







